Le plus haut tribunal de la province a donné raison au Syndicat le 23 février dernier en confirmant que l’employeur Brandt Tractor est de mauvaise foi dans les négociations. Le SNEGQ représente une douzaine de membres chez cet employeur du Saguenay qui s’entête, voire s’acharne, à imposer des clauses déraisonnables et contraires à la nature même d’une convention collective. Pour exemple, l’employeur souhaite ajouter des mentions du type « à l’entière discrétion de l’employeur », « l’employeur a le droit exclusif » ou encore, « déterminé par l’employeur à son entière discrétion ». Ce type de mention se répète à chacune des clauses de la convention! Peut-on encore parler de convention collective ou doit-on plutôt parler d’un carnage patronal? Poser la question, c’est y répondre! Malgré la décision de la Cour d’appel, l’employeur persiste et signe dans ses intentions en exigeant encore l’imposition de clauses leur permettant une entière discrétion. Qu’à cela ne tienne, le Syndicat n’entend pas baisser les bras pour autant et étudie la possibilité de déposer une plainte pour outrage au tribunal. Une chose est certaine, les membres du Syndicat ont l’appui indéniable de la Fédém dans leur lutte afin de protéger leurs droits et de préserver leur convention collective. Pour lire les décisions et consulter la couverture médiatique de cette négociation, nous vous invitons à vous cliquer sur les liens suivants :