Le Syndicat obtient gain de cause dans ses réclamations afin que les salariés soient rémunérés pour toutes leurs heures de déplacement. En effet, l’arbitre saisi des grief a statué que lorsqu’un salarié est requis de suivre une formation hors-Québec, le temps consacré à son transport vers l’aéroport et au délai d’attente constitue du «temps de déplacement» pendant lequel le salaire habituel doit être versé. Le salarié doit également être rémunéré selon son salaire habituel pour le temps personnel écoulé entre la fin d’une formation rémunérée et le départ pour l’aéroport le même jour.